La Sainte Anne, une restauration majeure
Deux problèmatiques lors de la restauration
Cette restauration combinait deux problématiques principales : l'enlèvement des repeints désaccordés, dont certains résultaient de très anciennes et épaisses superpositions de retouches, et de l'amincissement des vernis de restauration oxydés et chancis par trop de nettoyages partiels, de véhiculages, de retouches et de refixages au cours de des siècles.
Tout au long de son histoire matérielle, le panneau a bien évidemment été déverni et reverni de nombreuses fois, à la surface d'une couche picturale heureusement assez solide. Le vernis était donc parvenu jusqu'à nous dans un état d'extrême irrégularité et d'oxydation tel qu'il faussait toutes les teintes, et par un effet physique bien connu, "décolorait" tout en jaunissant les teintes véritables de l’œuvre.
1/ en cours d'intervention, en cours d'amincissement du vernis, photographie en lumière réfléchie.
2/ en cours d'intervention, test d'allègement du vernis, photographie en lumière réfléchie.
6/ détail de la tête de l'agneau, en cours d'intervention, en cours de restauration : après les tests d'allègement du vernis, image numérique en lumière réfléchie, couleurs.
7/ détail de la tête de l'agneau, en cours d'intervention, en cours de restauration : après les tests d'allègement du vernis, image numérique en lumière réfléchie.
8/ détail de la tête de l'agneau, en cours d'intervention, en cours de restauration : après les tests d'allègement du vernis, image numérique sous fluorescence d'ultraviolet, couleurs.