Détail de la chevelure montrant le tracé brun à la pointe d'argent et un tracé noir à la pointe de plomb.© C2RMF, A. Duval Le frottement d'un métal tendre sur une surface abrasive laisse un dépôt métallique qui forme le tracé du dessin. Cette technique fut employée approximativement du début du XIVe siècle jusqu'au milieu du XVIe siècle. Les deux métaux effectivement employés étaient l'argent et le plomb d'où les désignations de pointe d'argent et de pointe de plomb (à ne pas confondre avec la " mine de plomb " utilisée beaucoup plus tardivement).La pointe de plomb s'utilisait directement sur le papier ou le parchemin ; le tracé pouvait être effacé ou repris avec un autre instrument graphique (plume ou pointe d'argent) ; cette technique graphique était réservée pour les esquisses ou les dessins préparatoires.L'utilisation de la pointe d'argent nécessitait d'appliquer sur le papier ou le parchemin une couche abrasive composée principalement de blanc d'os, qui pouvait être colorée par l'adjonction de pigments. Le tracé obtenu ne peut être effacé sans gratter la couche de préparation.
Une technique aux usages différents