Histoire du C2RMF
Onglets principaux
Les pionniers
Henri Parenty réalise les premières études photographiques et radiographiques pour identifier des peintures anciennes. dès 1913. En 1915, René Ledoux-Lebard et Jean-Gabriel Goulinat réalisent des radiographies de peintures dans une ambulance rayons x.
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Henri Parenty réalise les premières études photographiques et radiographiques pour identifier des peintures anciennes. dès 1913. En 1915, René Ledoux-Lebard et Jean-Gabriel Goulinat réalisent des radiographies de peintures dans une ambulance rayons x.
Recherche : Henri Parenty réalise les premières études photographiques et radiographiques pour identifier des peintures anciennes. dès 1913. Deux ans plus tard, René Ledoux-Lebard (1879-1948) et Jean-Gabriel Goulinat (1883-1972) réalisent des radiographies de peintures dans une ambulance grâce au premier tube de Coolidge (rayons x) importé en France.
Décennie 1920
Premières traces d’interventions d’urgence dans le musée du Louvre dirigées par Lucien Aubert. Le docteur André Chéron réalise les premieres prises X-ray
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Premières traces d’interventions d’urgence dans le musée du Louvre dirigées par Lucien Aubert. Le docteur André Chéron réalise les premieres prises X-ray
Restauration : on retrouve sur cette décennie les premières traces d’interventions d’urgence dans le musée du Louvre dirigées par Lucien Aubert. Les techniques sont encore fragiles et sujet à débat, il est urgent de structurer la méthodologie.
Recherche : Le docteur André Chéron réalise les premieres prises X-ray
Premières analyses au Louvre
Le directeur des musées nationaux dédie une salle du palais du Louvre à l'analyse des peintures par diverses techniques d'imagerie, les dossiers d’œuvres sont réunis En près de trois ans, plus d'une une centaine d’œuvres sont analysées au Louvre.
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Le directeur des musées nationaux dédie une salle du palais du Louvre à l'analyse des peintures par diverses techniques d'imagerie, les dossiers d’œuvres sont réunis En près de trois ans, plus d'une une centaine d’œuvres sont analysées au Louvre.
Recherche : Le directeur des musées nationaux dédie une salle du palais du Louvre à l'analyse des peintures par diverses techniques d'imagerie, dont la radiographie et les examens sous rayons ultraviolets. Les dossiers d’œuvres sont réunis, formant l'embryon de l’actuelle documentation du centre. Des premières analyses sont réalisées sur deux peintures du Louvre, puis en Août sur la Joconde et une copie. En près de trois ans, plus d'une une centaine d’œuvres sont analysées au Louvre.
institut Mainini
Fernando Perez et Carlos Mainini, créés l’institut Mainini à Paris. Le Laboratoire de recherche est inauguré le 14 Novembre 1931. l’Institut est destiné à l’étude scientifique des peintures et œuvres d’art faisant partie des collections nationales
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Fernando Perez et Carlos Mainini, créés l’institut Mainini à Paris. Le Laboratoire de recherche est inauguré le 14 Novembre 1931. l’Institut est destiné à l’étude scientifique des peintures et œuvres d’art faisant partie des collections nationales
Recherche : Deux généreux donateurs argentins, Fernando Perez et Carlos Mainini, créés l’institut Mainini à Paris. Le Laboratoire de recherche est inauguré le 14 Novembre 1931. Situé dans l’aile de Flore, l’Institut Mainini est destiné à l’étude scientifique des peintures et œuvres d’art faisant partie des collections nationales ; un atelier de photographie y est adjoint.
Atelier de restauration et laboratoire
Création de l’atelier de restauration des peintures du musée du Louvre et du laboratoire d'études scientifiques du musée du Louvre
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Création de l’atelier de restauration des peintures du musée du Louvre et du laboratoire d'études scientifiques du musée du Louvre
Restauration : Alors que plusieurs institutions voient le jour à travers le monde, en France, la commission de restauration des peintures se réorganise et le premier concours d’habilitation au métier de restaurateur voit le jour.
L’atelier de restauration des peintures du musée du Louvre, avec à sa tête Jean-Gabriel Goulinat, nommé par arrêté du 1er juillet 1935 « chef de l’atelier de restauration des peintures des musées nationaux » se structure.
Recherche : L'Institut Mainini devient le Laboratoire d'études scientifiques du musée du Louvre à la mort du dr Perez en 1935. Jacques Dupont, docteur en médecine et assistant au département des peintures au musée du Louvre, est nommé à la tête du laboratoire.
Début de la Seconde Guerre Mondiale
évacuation des oeuvres du musée du Louvre au début de la Seconde Guerre Mondiale, arrêt des activités du laboratoire de recherche et dispersions des restaurateurs avec les oeuvres à travers la France.
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évacuation des oeuvres du musée du Louvre au début de la Seconde Guerre Mondiale, arrêt des activités du laboratoire de recherche et dispersions des restaurateurs avec les oeuvres à travers la France.
Recherche : La seconde guerre mondiale marque l’arrêt des études. Le matériel photographique et radiographique ainsi que les dossiers d’œuvres (500 environ) sont mis en caisse et placés dans des dépôts en zone libre. L'activité reprend dès la fin de la guerre, grâce à la collaboration mise en place en 1946 avec l’institut national d’optique de Paris.
Restauration : La Seconde Guerre Mondiale impacte fortement l’atelier installé dans les diverses salles autour de la cour Carrée. Les restaurateurs partent à divers endroits en France en suivant les œuvres : châteaux de la Pelice et de Sourches, mais aussi à Montauban, Louvigny, Loc-Dieu… Les restaurateurs de l’atelier continuent leur travail malgré la dispersion des collections et le manque de moyens.
Magdeleine Hours et Gilberte Émile-Mâle
Deux femmes marquent leur temps, chacune dans leur domaine. Magdeleine Hours marque durablement les avancées dans la recherche tandis que Gilberte Émile-Mâle développe une immense documentation d'oeuvres.
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Deux femmes marquent leur temps, chacune dans leur domaine. Magdeleine Hours marque durablement les avancées dans la recherche tandis que Gilberte Émile-Mâle développe une immense documentation d'oeuvres.
Recherche : réinstallation du Laboratoire, Magdeleine Hours et François Destaville installent les équipements et classifient la documentation. En 1950, Magdeleine Hours, attachée de recherches au CNRS, devient la première cheffe de service du laboratoire jusqu’en 1982. Le laboratoire diffuse une partie de son travail à destination des historiens d’art et conservateurs grâce au Bulletin annuel dont le premier numéro paraît en 1956.
Restauration : Une véritable politique française de nettoyage modéré fut formulée par René Huyghe, Conservateur en chef du Département des Peintures, et activement menée par Germain Bazin qui prit sa suite.
Sa successeur, Gilberte Émile-Mâle a donné à la restauration un élan nouveau en faisant passer le nombre de restaurateurs de douze à vingt-six, le nombre de musées faisant appel à elle de deux à vingt-huit et en posant les jalons d’une recherche de locaux appropriés à la fonction de ce service central de la Direction des musées. Elle est également chargée dans les années 1950 de faire des recherches et de mettre en place une documentation sur la gestion scientifique des travaux de restauration, par la création de dossiers et fiches relatives aux œuvres et leurs interventions. Quelques 16.500 dossiers et 100.000 clichés sont produits dans ces années-là
Ouverture et expansion
En recherche, le laboratoire se développe et décide de montrer leurs travaux au grand public. En restauration, les ateliers s'ouvrent aux autres musées nationaux, les restaurateurs sortent du Louvre...
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En recherche, le laboratoire se développe et décide de montrer leurs travaux au grand public. En restauration, les ateliers s'ouvrent aux autres musées nationaux, les restaurateurs sortent du Louvre...
Recherche : Une politique d’expositions est mise en place pour démontrer le rôle des techniques scientifiques dans la compréhension et la conservation de l’œuvre d’art et pour susciter l’intérêt des pouvoirs publics en matière de financement. Citons notamment l'exposition organisée en 1952 pour commémorer le 500e anniversaire de la naissance de Léonard de Vinci, présentée dans la Grande galerie du Louvre puis à l’étranger.
Restauration : l’activité de l’atelier de restauration des peintures du musée du Louvre s’ouvre véritablement aux autres musées nationaux. Les restaurateurs agréés par les musées nationaux quittent peu à peu les murs du musée du Louvre … c’est ici que deux nouveaux héritiers naissent.
SRPMN et SRMCC
En 1966 se créés le Service de restauration des Peintures des musées Nationaux (SRPMN) et le Service de restauration des musées Classés et Contrôlés (SRMCC, correspondant aux musées dits « de province »)
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En 1966 se créés le Service de restauration des Peintures des musées Nationaux (SRPMN) et le Service de restauration des musées Classés et Contrôlés (SRMCC, correspondant aux musées dits « de province »)
Restauration : En 1966 se créés le Service de restauration des Peintures des musées Nationaux (SRPMN) et le Service de restauration des musées Classés et Contrôlés (SRMCC, correspondant aux musées dits « de province »). Le premier agit sur les musées de Paris tandis que le deuxième est en charge des musées de province.
Laboratoire de recherche des musées de France
Le laboratoire devient Laboratoire de recherche des musées de France. Le Laboratoire s'installe dans le Pavillon de Flore du musée du Louvre. Avec la décentralisation, le Laboratoire acquiert un laboratoire itinérant, le Labobus.
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Le laboratoire devient Laboratoire de recherche des musées de France. Le Laboratoire s'installe dans le Pavillon de Flore du musée du Louvre. Avec la décentralisation, le Laboratoire acquiert un laboratoire itinérant, le Labobus.
Recherche : Le laboratoire devient Laboratoire de recherche des musées de France. Le Laboratoire s'installe dans le Pavillon de Flore du musée du Louvre, où deux étages sont consacrés à la photographie scientifique et aux analyses physico-chimiques
Une section de physique est créée avec la spectrographie infrarouge, la chromatographie en phase gazeuse ainsi que la diffraction de rayons X.
Avec la décentralisation, le Laboratoire acquiert un laboratoire itinérant, le Labobus. Souhaitant faire participer les conservateurs des collections aux investigations sur les œuvres dont ils ont la responsabilité, le laboratoire entend également renforcer son rôle pédagogique auprès du public. Les analyses du Labobus sont menées sous les yeux du public.
Projet Grand Louvre et ses conséquences
Avec le projet Grand Louvre, les choses bougent. Le laboratoire de recherche cherche des architectes pour la création d'un nouveau laboratoire tandis que les deux institutions de restauration partent dans la Petite Ecurie du Roi à Versailles.
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Avec le projet Grand Louvre, les choses bougent. Le laboratoire de recherche cherche des architectes pour la création d'un nouveau laboratoire tandis que les deux institutions de restauration partent dans la Petite Ecurie du Roi à Versailles.
Recherche : évolution décisive pour le Laboratoire. Entre 1982 et 1991, deux opérations de grande envergure sont conduites : l’implantation de l’Accélérateur Grand Louvre d’Analyse Elémentaire (Aglaé) et l’étude de nouveaux locaux dans le cadre du Grand Louvre. L'accélérateur, long de 26 mètres et pesant 10 tonnes, est construit dans une coque de béton protégée, dans les sous-sols du Carrousel. Il est le point de départ à l’implantation du nouveau laboratoire, qui est construit autour d'un puits de lumière. C'est à cet endroit-là que les vestiges des fours utilisés par Bernard Palissy sont découverts au moment des fouilles.
Restauration : Installés de façon précaire et provisoire au Louvre où la perspective de l'aménagement du Grand Louvre menaçait à court terme leur implantation, le Service de restauration des musées nationaux et le Service de restauration des musées classés et contrôlés déménagèrent à Versailles dans les bâtiments de la Petite écurie du roi.
Fusions, mouvements et nouveaux locaux
Le laboratoire de recherche entame ses travaux en lien avec le projet Grand Louvre. Le SRPMN et le SRMCC rassemblés à Versailles décident de fusionner pour créer le SRMF.
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Le laboratoire de recherche entame ses travaux en lien avec le projet Grand Louvre. Le SRPMN et le SRMCC rassemblés à Versailles décident de fusionner pour créer le SRMF.
Recherche : La construction des nouveaux locaux du Laboratoire de recherche des musées de France donne lieu à un concours d'architecture. L’équipe Jérôme Brunet et Eric Saunier, lauréate, multiplie les innovations techniques pour ces nouveaux locaux. Une dalle de verre longue de 16 mètres supportée par des poutres en verre couvre et illumine cet espace de 5000 m2. Les architectes ont "imaginé introduire dans les entrailles de la terre une sorte de prisme de verre qui viendrait irradier de sa clarté les différents niveaux " cloisonnés de verre.
Restauration : Le 5 Aout 1991, suite au rapprochement physique du SRPMN et du SRMCC, les deux services fusionnent et créés le SRMF. Il doit assurer la mise en œuvre de la politique de restauration de la Direction des musées de France, ainsi que l’animation et le contrôle du réseau national de restauration. Le service s’ouvre peu à peu au grand public et participe à des expositions sur la restauration, dans un contexte plus général de la politique culturelle de Jack Lang.
Le C2RMF
Le 1 Janvier 1999 le centre de recherche et de restauration des Musées de France est créé.
Le 23 Novembre 2017, NewAglae est inaugurée
Enfin, le 1er août 2021, Jean-Michel Loyer-Hascoët est nommé et devient directeur du C2RMF.
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Le 1 Janvier 1999 le centre de recherche et de restauration des Musées de France est créé.
Le 23 Novembre 2017, NewAglae est inaugurée
Enfin, le 1er août 2021, Jean-Michel Loyer-Hascoët est nommé et devient directeur du C2RMF.
Le 1 Janvier 1999 le centre de recherche et de restauration des Musées de France est créé.
En 2013, le C2RMF rentre dans la fondation des sciences du patrimoine.
Le 23 Novembre 2017, NewAglae est inaugurée
Enfin, le 1er août 2021, Jean-Michel Loyer-Hascoët est nommé et devient directeur du C2RMF.