La captation de la surface d'un objet en 3D est faite au C2RMF de l'échelle microscopique (microrugosimétrie) à l'échelle macroscopique (scanner 3D laser par triangulation).
Cet enregistrement est utile en conservation restauration car elle permet :
- d'enregistrer précisement la forme 3D d'un objet,
- d'étudier les variations de surface avec les outils de rugosimétrie (mesure des creux, pentes et bosses),
- d'effectuer des mesures non réalisables en réel,
- de repérer les interventions d'analyses ou de restauration précisement en 3D,
- de désigner des formes utiles à la restauration ou à la présentation des oeuvres.
Microtopographie
Le microrugosimètre permet de mesurer une surface sur quelques cm², en utilisant une simple lumière défocalisée, avec une grande précision, de 500 à 5 microns.
Il est très utilisé en tracéologie, en préhistoire, afn de déterminer les instruments ayant servis à faire les traces étudiées.
©C2RMF/ N.Mélard
Pour en savoir plus :
MÉLARD, Nicolas, "L’étude microtopographique et la visualisation 3D dans l’analyse de gravures préhistoriques – L’exemple des pierres gravées de La Marche", in In Situ, revue des patrimoines, 2010, n°13. Pour consulter l'article : https://journals.openedition.org/insitu/6837
Captation de surface 3D laser
Le scanner 3D laser effectue la captation 3D d'un objet d'une taille comprise entre 5 et 80 cm. La précision maximale est de 50 microns. Il utilise la triangulation par laser pour capter un maillage 3D de l'objet. La surface de l'objet (couleur et matière) n'est pas enregistrée directement mais peut être ajoutée en repositionnant des photographies sur le maillage 3D par la suite.
©C2RMF/C.Hochart et A.Maigret
©C2RMF/C.Hochart et A.Maigret
©C2RMF/C.Hochart et A.Maigret
Une technique aux usages différents